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Voyage au centre du monde littéraire
5 février 2016

Mon Retour.

Mon retour, Bonne Année.

Hier, Maman a ressortit toutes les anciennes photos de ma famille. Celles qui retracent mon entière enfance. L'évolution de ma mise sur pied, et de ma masse capillaire. Il est vrai que mes cheveux poussaient d'une rapidité incontrôlable, que mes parents ont décidés, car ils ne voyaient plus d'autre moyen, de me couper les cheveux façon moine. 

Chaque photo s'accompagnait du commentaire passionné de Maman, elle connaissait tous les moindres détails, et me faisait rêver. J'appris tant d'informations sur ma tante ou des anecdotes amusantes sur mon grand-père.

Et c'est à cet instant, que la voix de ma mère s'éteignit. Elle n'avait pas plus de souffle, ni plus de ragots à me raconter, ou encore un mal de gorge subi, elle s'était juste laissée emporter par ses tristes souvenirs. Une larme tomba délicatement sur le livret. Je levai la tête en sa direction, l'air surprise et inquiète. Elle me remarqua, m'accorda un léger sourire. Ses yeux n'étaient pas simplement humides, ils étaient entièrement remplis de larmes chaudes, qui une par une se déversaient sur ses joues rosées. Elle pleurait, parce qu'elle avait osé se faire pleurer. Je l'ai prise dans mes bras, et posai ma tempe gauche sur son épaule, je comprenais ce qu'elle ressentait, je comprenais la tristesse qu'elle éprouvait, ma mère n'était pas plus sensible que d'autre, elle était humaine. 

Je me retirai doucement de notre câlin, et je lui dis "Maman, je peux t'assurer que le passé est parfois poignant, mais il n'est que la plus grande fierté de l'Homme. Tous les grands évènements historiques se sont déroulés dans nos années antérieures. Et à côté de ça, il y a ce passé, celui que tu arrives à revivre grâce à des fragments de temps, de simples photos. Sèches tes larmes, et arrêtons nous là. Je te remercie de m'avoir fait partagé ce qui t'est le plus cher, de m'avoir accordé un peu de temps et d'explications pour chaque pages, j'ai bien ri."

Ma mère s'essuya rapidement ses gouttes d'eau incontrôlables qui sortaient des ses yeux marrons en amande, et eut l'air rassurée de ne pas me perturbée et que je comprenais tout simplement sa réaction. 

"Écoute chérie, je ne contrôle rien, je pleures parce que ce passé me manque, parce que tout est différent maintenant et que jamais je ne pourrais revivre tout ça ! La tristesse m'envahit mais va disparaître aussi vite qu'elle n'est apparue. Elle est éphémère, comme cette vague qui s'étale sur un bout de plage, et repart aussitôt. Mais curieusement ces larmes, ne souillent pas ces instants. Je suis fière de pleurer, de pleurer de joie, pleurer de manque, pleurer parce que l'émotion n'est qu'au rendez-vous, et c'est comme un signe de fierté. Ces temps m'ont plus, je ne les évitent pas."

Le plus important dans tout ça, c'est que ma mère les avait vécue en ne s'interrogeant pas sur l'importance qu'ils auront plus tard. Elle n'a pas cherché a faire de son mieux, elle le faisait très bien en restant naturelle. Et puis même si parfois, on est déçu, on regrette d'avoir réagit d'une certaine manière, on doit obligatoirement se dire que tout n'est pas perdu, et essayer de ne pas se concentrer sur un petit défaut, mais passer outre, se laisser emporter par le temps, fermer les yeux, respirer, les rouvrir, et tout revoir en plus rose. 

Chaque moment à son empreinte dans la frise chronologique de notre vie, chaque temps est unique. 

A près tout, il ne faut pas tant se promener dans notre passé, on pourrait oublier de vivre aux instants présents. Seuls ces instants forgent nos souvenirs.

 

 Insiprée d'une grande phrase, de mon auteur préféré J.K Rowling, qui l'introduit dans mon monde rêvé Harry Potter :

"Ça ne fait pas grand bien de s'installer dans les rêves en oubliant de vivre, souviens-toi de ça."

J.K Rowling.

Bonne journée.

Unknown

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